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Secret N°18 – Art & Philosophie de l’Inutile & de la Simplicité

Ah ! L’INUTILE… ! Se délester de l’inutile ou du superflu pour être mieux dans son corps, dans son esprit, dans ses relations. Une philosophie, un art.

Vous réveillez-vous le matin et réalisez-vous que vous avez trop de fouillis, trop de choses à faire (ménage, lectures, engagements…) qui engendrent stress, fatigue, anxiété, malaise… et une perte d’énergie ? C’est la surcharge de tout qui est souvent le coeur du problème.

Et si vous vous débarrasseriez de ce qui n’est pas essentiel ou n’a plus d’utilité ni de sens à vos yeux, pour désencombrer votre vie, pour retrouver une certaine légèreté, une certaine qualité de vie et beaucoup plus d’espace !

Triez, éliminez, jetez et faites le vide

triez-eliminez-jetez

Dès la minute où vous déciderez de ne plus posséder que le strict nécessaire, de vous désencombrer matériellement et mentalement, toutes sortes d’ennuis s’envoleront. Le fait de ne pas s’attacher, s’accrocher donne de l’énergie, de la vie. Pour cela, il faut jeter tout le superflu.

Débarrassez-vous des choses qui ne signifient plus rien pour vous : vous vous sentirez dix fois plus léger au physique comme au moral.

Vivre avec très peu dans le raffinement

C’est possible ! Une maison n’est pas un musée, le trop enlaidit tout, même ce qui est beau. Un des summums de l’esthétique en matière d’architecture est la pièce où se pratique la cérémonie du thé, très inspirée du zen, au Japon, dénuée d’ornementation.

Le vrai luxe consiste à avoir les choses dont on a vraiment besoin, que l’on adore, et que rien ne dévalorise.

Vivre simplement ne veut pas dire rejeter le confort matériel, mais vivre dans plus de légèreté, de profondeur et de…luxe ! Un concept épicurien qui consiste à ne pas se laisser déborder et envahir par ce qui nous entoure. Le vrai luxe, c’est prendre son temps, ne pas gaspiller, ne jamais transiger avec la qualité, se considérer unique et se respecter. C’est par exemple une chambre fraîche, calme et reposante dans un appartement dépouillé dans lequel il n’y a rien à faire. Le luxe, c’est éliminer ces centaines de petites choses qui encombrent l’espace et le mental.. Le luxe est fait pour nourrir l’âme, tout comme les vrais objets, les histoires vraies et les gens vrais.

L’art de vivre avec très peu

Pourquoi aime-t-on tant séjourner à l’hôtel, manger au restaurant, se promener sur de grandes plages désertes… ? Parce qu’il n’y a rien à faire, aucune préoccupation ! On se sent libre et heureux, prêt à profiter de la journée qui s’annonce. Le quotidien, la routine, les problèmes semblent si loin ! On n’est délestés de tous soucis et tracas. Simplifiez le «chez-vous», jetez le superflu et l’inutile jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à retirer, excepté ce qui vous apporte le confort au corps et à l’esprit ! Quelques journaux, une bonne tasse de thé chaud, un écran TV… quoi de plus pour « savourer » le fait de ne plus être encombré par tout un fatras de tables basses, de bibelots, de cadres, de choses hors d’usage, cassées, abîmées, endommagées, compliquées, embarrassantes, d’inutilités qui encombrent nos bibliothèques, nos étagères, nos meubles de rangement et qui encombrent l’espace et l’esprit ! Laissons plus de place pour les choses plus importantes de la vie. Avec peu, on apprécie vraiment tout ce qu’on utilise.

Alors pourquoi encombrer son esprit de choses superflues ? La vie est trop courte pour cela ! Chassez les choses de votre environnement et vous les chasserez de votre esprit. Faites le vide !

L’art de vivre avec très peu

Vivre avec très peu dans le raffinement

Rien, rien, rien, rien. Tout est rien ! Ce rien est épanouissant, serein. C’est le concept zen japonais: le mujo portant sur l’esthétique de la légèreté, suggère que les seules choses dont nous puissions profiter intensément sont celles qui sont fugitives. Le mujo, c’est vivre de façon naturelle, sans souci, libre de tout poids excessif, avec sécurité et aise. L’élégance mujo, c’est d’abord avoir la possession de soi, savoir qui l’on est, être en paix avec soi-même. C’est développer ses propres goûts plutôt que de se laisser guider par ceux des autres, redécouvrir sa propre imagination et sa propre créativité, ne pas prétendre autre chose que ce que l’on est. C’est voir les choses de son propre point de vue, vivre en marge d’une société toujours pressée, engluée dans l’excès, la surabondance, la multiplicité des tâches à accomplir, apprécier par exemple la musique, la littérature, une belle journée ensoleillée. C’est supprimer tous les détails encombrants de sa vie, éviter les habitudes sociales artificielles, les conventions, les tensions, refuser tout ce qui dilue notre énergie et éparpille notre pensée, réduisant notre vie à la trivialité et à la médiocrité. C’est aussi se suffire à soi-même sans dépendre de qui ou quoi que ce soit, tout en sachant que l’on peut vivre avec grâce sans rien attendre en retour.

Réapprendre à vivre

On peut réapprendre à vivre sans tout ce que la société de consommation essaie de nous faire acheter. En refusant de posséder, vous n’éprouverez plus ni avidité, ni convoitise, ni envie, ni avarice, ni jalousie, ces sentiments qui affectent le caractère lentement, insidieusement et qui réduisent la durée de vie (stress, ulcères, cancers…). L’encombrement nous vole une partie de notre coeur et efface ce qu’il y a de bon, de naturel en nous. A toujours vouloir trop, on s’éloigne de ce qu’il y a de meilleur en soi ! Plus on se désencombre, plus on prend conscience de tout ce qui est inutile. D’abord matériellement, puis, petit à petit dans d’autres domaines : activités, bavardages, relations… Faire le ménage dans sa tête et il y aura plus d’espace en vous, plus de place pour bouger et se sentir libre et léger. Il faut savoir qu’il existe d’autres façons de vivre différentes, des valeurs autres, plus profondes et plus sérieuses que les plaisirs à quatre sous, même si la société moderne nous incite à penser qu’il est normal d’acquérir et de posséder. Notre système d’éducation est fondé sur le principe d’accumulation, possessions, informations… qui nous rendent confus et nous perdons la sagesse qui est en nous. Dans cette société où tout est compliqué, contradictoire, voire absurde, nous devrions nous entraîner à nous libérer de notre possessivité et de réaliser enfin que tout est à nous : le ciel, la terre, le soleil, les monts et les rivières sans qu’il y ait besoin de les mettre dans notre poche. Ne consommons pas plus que ce qui est nécessaire, ne jetons pas pour le plaisir de jeter, mais pour mieux vivre avec moins de stress, plus de légèreté et en harmonie parfaite avec nous-mêmes. S’alléger est une chose. Le problème n’est pas ce que nous possédons, mais comment et pourquoi nous le possédons. Certains de nos désirs sont nécessaires à notre bonheur mais d’autres malheureusement créés par la société nous empêchent d’être heureux !

Se défaire du passé

se défaire du passe

Le bagage que nous portons, les souvenirs que nous accumulons et auxquels nous nous attachons, voilà la cause de notre incapacité à saisir ce que le présent a à nous offrir. Nombre de personnes sont incapables de faire table rase du passé, se cloîtrent dans des souvenirs qui contrôlent leur vie. Non seulement, il faut nettoyer sa maison, trier et jeter l’inutile mais aussi son coeur et sa vie à fond afin de devenir plus souple, clair et confiant. Pour pouvoir aimer, il ne faut pas rester accroché à ses rêves, il faut savoir faire de l’espace à l’autre et ne pas rester absorbé par soi, son passé ou ses possessions. Se détacher matériellement aide à être détaché dans tous les domaines, y compris celui des relations. Si vous vous dites : « je suis avec cette personne aujourd’hui, c’est merveilleux, mais je ne la possède pas, je ne suis pas son gardien de prison… », vous redouterez moins de la perdre, vous lui donnerez de l’espace et elle restera probablement avec vous. Toujours vouloir posséder, même l’amour, déteint sur notre vie. Plus on s’agrippe aux choses, aux gens, aux évènements, moins on les possède. Restez dans le présent et veillez à ce que chaque moment soit frais et nouveau. N’attendons rien du monde, ne cherchons pas à combler nos besoins par des êtres et des choses. La solution à nos problèmes ne se trouve pas à l’extérieur de nous mais en nous.

se défaire du passe

Vivre est un art

Vous pouvez, libéré de mille choses inutiles, retrouver une nouvelle énergie, une nouvelle liberté, de nouveaux plaisirs. Elaguer le superflu, que ce soit des lectures inutiles, des fréquentations peu enrichissantes, des consommations ostentatoires, des activités vides de sens… est quelque chose d’absolument merveilleux qu’il faut vivre pour comprendre. Ne plus se sentir possédé par ses propres biens et ses propres besoins est une sensation extraordinaire. Ressentir ce bonheur de liberté le jour où l’on ne possède plus rien à soi, exceptés les nécessités indispensables du quotidien (se loger, se nourrir, se vêtir, entretenir sa santé et son esprit) et non ces milliers de vieilleries dans ses greniers, ses placards ou sa cave. Une vie de légèreté, de sérénité et de grâce.

Nous sommes avant tout de l’énergie

Réaliser que nous ne possédons rien, que nous ne sommes rien, c’est faire un pas vers la liberté. Vous vivrez dans l’allégresse et apprécierez beaucoup plus les vraies choses de la vie : la nature, les animaux, les êtres humains… en un mot tout ce qui bouge, tout ce qui vit.

Une fois que l’on s’est débarrassé du superflu, de l’attachement aux objets, on possède plus d’énergie, d’assurance et de sens dans ce que l’on fait.

La simplicité

La simplicité

Ce n’est pas éliminer tous ses désirs, c’est apprendre à ne pas se laisser contrôler par eux. Demandez-vous régulièrement de quoi vous avez réellement besoin, vivez avec passion chacune de vos journées, ayez un but pour vos lendemains. Vivre dans un lieu de paix avec devant soi, l’indispensable et rien de plus. « Avec trop on se perd, avec moins on se trouve. » Tchouang-tseu

Extraits de : « L’art de l’Essentiel » de Dominique Loreau, immense succès que je vous invite à lire comme une véritable thérapie mais aussi comme une philosophie et un art.

la simplicité

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Jean-Claude
Jean-Claude
Invité
18/11/2022 12h03

Votre article sur le surplus qui nous
Prive d espace et de liberté m a questionné
Oui c est très agréable une pièce épurée
De cette frénésie de garder des objets pour la bonne raison que c est des cadeaux ou ma grand mère me l’a légué Ce sont des souvenirs peut-on sont débarrasser ou et il impossible de sont séparés
Cette philosophie De vivre avec le minimum et un travail à faire sur soit
Pour se débarrasser des années de cette frénésie d accumuler des objets
Est pour cela que les architectes en créent des greniers des caves pour garder
Je vais essayer de suivre vos conseils
Déjà de faire le trie dans ma cave et
Et de me séparer sans me poser de questions ce sont objets encombrants
C est tout

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